WhatsApp permettra bientôt de créer des « chaînes »


WhatsApp a annoncé le lancement des « chaînes » de discussions, « un moyen simple, fiable et privé de recevoir des actualités importantes de la part de personnes et d’organisations ». Une fonction directement héritée des chaînes de son concurrent Telegram.

Selon la messagerie propriété de l’américain Meta (Facebook, Instagram), les « chaînes » sont « à sens unique ». A l’instar de Telegram, les administrateurs de la chaîne peuvent y publier des annonces et diffuser du contenu, mais les abonnés ne peuvent pas répondre. Il sera possible de s’inscrire par exemple à des chaînes de structures (organisations non gouvernementales, médias, équipes sportives) ou d’influenceurs, les chaînes étant répertoriées dans un annuaire.

Cette fonctionnalité sera dans un premier temps testée en Colombie et à Singapour, avant de se voir déployée dans d’autres pays. Les utilisateurs pourront ainsi retrouver les chaînes qui les intéressent dans un onglet à part, baptisé « Actus », séparé des discussions avec leurs contacts ou leurs groupes. Parmi les premiers partenaires, l’entreprise a annoncé l’Organisation mondiale de la santé, le Comité international de secours ou encore, côté sport, le FC Barcelone et Manchester United.

La confidentialité préférée au chiffrement

WhatsApp précise que, en matière de sécurité, « les numéros de téléphone et photos de profil administrateurs ne seront pas montrés aux followers », tandis que les numéros des abonnés resteront également privés. Il n’est en état pas fait mention de la confidentialité des photos de profil des followers.

Concernant l’historique des contenus diffusés, l’entreprise assure qu’ils ne seront « conservés sur les serveurs que pendant trente jours ». Les administrateurs auront la possibilité de laisser apparaître leur chaîne dans l’annuaire de recherche, mais, dans le but « de toucher une vaste audience, [les chaînes] ne sont pas chiffrées de bout en bout par défaut », contrairement aux conversations privées.

Meta envisage cependant de proposer de crypter les chaînes dans certains cas, pour les associations à but non lucratif ou de santé par exemple. Ce type de cryptage assure que les messages ne puissent être lus que par les correspondants du canal de discussion. Au grand dam de certains pays, qui opposent la nécessité d’avoir accès à ces données dans le cadre de lutte contre la pédocriminalité ou le terrorisme, par exemple. L’entreprise ne fait pour l’instant aucune mention de la possibilité de bloquer la diffusion de « fake news ».

Le Monde



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